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Avant la mise en production d’un projet digital, le client et le prestataire de service signent le procès-verbal de réception ou de recette.
Bien que les méthodes de gestion Agile permettent au client de valider les livrables au fil du projet, ce document en officialise la clôture, garantit les fonctionnalités du site et la satisfaction du client et du prestataire.
La recette d’un site web est-elle aussi utile qu’une poignée de main ? Et quels en sont les enjeux ?
Le recettage, l’étape finale incontournable de la gestion de projet web
Qu’est ce que la recette ou le recettage d’un site web
Le site est développé, les contenus sont intégrés, tout semble fonctionner pour sa mise en production, pourtant il reste une étape primordiale pour clôturer le projet, le recettage ou la recette du site.
La recette a lieu à la fin du projet qu’il soit une création de site, une refonte ou une application. Lors de cette dernière phase, le client évalue le bon fonctionnement du site et sa conformité avec le cahier des charges. Et cela peut être long.
Il ne s’agit pas simplement de “jeter un œil”, le recettage du site web permet au client de vérifier si les spécifications définies en fonction des besoins et décrites dans le cahier des charges ont bien été respectées. Les différents métiers intervenus dans le projet (design, développement, etc.) contrôlent les maquettes et font des tests.
Le recettage pour un site 100 % fonctionnel
Les méthodes de gestion Agile comme celle de l’approche scrum instaurent entre l’équipe du projet et le client un dialogue permanent et incitent chacun à s’engager pour valider les meilleurs choix. Le client valide des lots (des sprints) tout au long du projet. Ainsi découpé, le produit final n’est pas vraiment une surprise pour le client.
Cependant, le recettage est nécessaire pour garantir la conformité au cahier des charges de tous les éléments et que l’ensemble fonctionne parfaitement.
Concrètement, le site doit être testé avant sa mise en ligne pour vérifier son efficience à différents niveaux.
Des outils de gestion permettent d’automatiser ces tests d’acceptation concernant les spécificités fonctionnelles qui peuvent nuire à l’expérience utilisateur (UX) et aux performances du site.
Conformité avec les supports. L’équipe projet s’assure que le développement du site est valide sur tous les terminaux définis en amont. L’affichage des pages et leur temps de chargement doivent être testés sur les principaux navigateurs (Google, Chrome, Safari, etc.) et sur tous les terminaux (ordinateur, mobile, tablette), car il peut exister des bugs sur certains mais pas sur tous.
Les tests permettent aussi d’évaluer les critères techniques du référencement naturel comme la charte de nommage des URLs, le nom des catégories de l’arborescence du site ou le temps de chargement des pages.
Tous les éléments des pages doivent être en conformité comme le lien du logo, les contacts directs (chat, formulaire de contact, messagerie), les overlays des boutons, les call-to-action, le menu déroulant, le changement de langue, etc.
Conformité de l’ergonomie et de l’UX design. Les tests effectués par des utilisateurs extérieurs sont un moyen très efficace pour juger l’efficacité et la pertinence des choix qui ont été faits comme les parcours clients définis avec les users stories, l’organisation des informations définie dans les wireframes au début du projet, la lisibilité de la typographie ou le temps de chargement des pages.
Conformité visuelle. Les pages doivent être conformes aux maquettes que le client a validées. On évalue alors les dimensions, les couleurs, la cohérence visuelle des typographies et de la charte graphique avec les maquettes validées.
Les enjeux du recettage : satisfaction et réputation
La phase de recettage est délicate, car elle implique des conséquences plus ou moins importantes pour le client et le prestataire de service.
L’image de marque
Si la recette du site ou de l’application a été mal réalisée, elle peut avoir de lourdes conséquences sur la réputation des deux entreprises partenaires. Le client peut être mécontent s’il rencontre des difficultés avec son nouveau support de communication et peut reprocher à son prestataire sa négligence.
D’une part, le prestataire peut voir ainsi sa réputation ternie en livrant une création avec des bugs, car il envoie le signal aux clients potentiels qu’il ne maîtrise pas tout à fait son domaine d’expertise.
D’autre part, le site en ligne avec ces dysfonctionnements peut nuire à l’expérience des prospects et clients et donc impacter la réputation de la marque qui voit son sérieux remis en cause.
Pourtant, grâce au bouche à oreille, les créations digitales réussies sont les meilleurs outils pour communiquer son savoir-faire.
Les conséquences financières
Outre la relation conflictuelle entre le client et son prestataire, le site mis en ligne sans recette fonctionnelle peut générer un surcoût au prestataire, s’il n’a pas prévu en amont cette étape finale. En effet, la maintenance alors mise en place requiert l’investissement imprévu des équipes et donc du temps non rétribué pour assurer les corrections et le report éventuel de prestations en cours.
De plus, la signature de la recette déclenche le lancement du dernier paiement qui règle l’intégralité de la prestation de service. Ainsi il peut être retardé si le site n’est pas totalement fonctionnel.
Le pv de recette d’un site web est donc une étape déterminante et nécessaire de la gestion de projet. Sa signature engage véritablement les deux parties et garantit aussi leur satisfaction.
Chez Mink, nos équipes s’engagent à vous écouter, vous conseiller et vous accompagner pour concrétiser votre projet.
Votre satisfaction est aussi la nôtre alors n’hésitez pas à nous confier votre projet en toute sérénité.
Merci de votre lecture 😎
Ecrit par
Louise Viallesoubranne
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