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Opposée à la gestion de projet traditionnelle qui cloisonne les savoir-faire, la méthode “scrum” est fondée sur les échanges constructifs de chaque partie prenante du projet lors de réunions.
Cette approche est exigeante car elle demande à chacun de participer, mais elle porte ses fruits et donne aux clients comme à l’équipe une grande satisfaction : celle d’avoir été écouté et celle de ne pas avoir travaillé pour rien.
Découvrez cette méthode scrum qui met tout le monde d’accord !
Comment définir la méthode scrum ?
La méthode scrum est une méthode agile utilisée pour la gestion de projets informatiques. Elle privilégie la communication et s’adapte aux besoins du client. Toutes les parties prenantes du projet se réunissent régulièrement afin que chacun connaisse l’avancement du projet et que les développeurs fassent part de leur travail.
Le projet est développé par étapes qui sont validées par le client.
Ces réunions qui se répètent ressemblent aux mêlées du rugby (scrum en anglais) dans lesquelles les joueurs coordonnent leur force. Ces itérations donnent l’opportunité de réorienter la stratégie en fonction des difficultés rencontrées.
Quels sont les principes de cette méthode scrum ?
L’expérience et l’écoute. Les échanges dynamiques de l’équipe lui permettent de s’améliorer en réactualisant ses ressources. Flexible et ouverte aux nouvelles idées, elle se remet en question régulièrement pour optimiser les solutions.
La collaboration. La communication entre le client et l’équipe est essentielle, celle entre collaborateurs l’est tout autant. La méthode scrum se fonde sur l’intelligence collective et la communication pour que chacun travaille dans la même direction.
Le développement itératif. Le product backlog est un cahier des charges qui évolue. Le principe scrum est de fractionner le projet en livrables pour ne pas remettre au client le produit final en une seule fois. Les tâches sont ainsi traitées en séquence, le sprint. Sa validation permet d’aller à l’étape suivante du projet.
L’engagement des clients et celui de l’équipe. Cette approche itérative demande au client d’être disponible pour être réactif et s’engager, notamment à la suite des phases de tests des fonctionnalités. Quant à l’équipe, elle s’engage à respecter les échéances et à faire des choix concernant les solutions.
Comment s’organise le pilotage de projet selon l’approche scrum ?
- Selon cette méthode agile, qui fait quoi ?
Les trois entités fondamentales d’une équipe agile :
1. Le Scrum master, excellent communicant. Il facilite le dialogue et la communication entre l’équipe opérationnelle et le client (ou les décideurs). Il coordonne les équipes et s’assure que les attentes du client ont bien été comprises. Il intervient en cas de conflit ou d’obstacle.
2. Le product owner, le responsable du développement produit. Il est responsable de la communication avec l’équipe de production. Il optimise les compétences de chaque expert grâce à ses connaissances techniques. Il est garant des fonctionnalités et de la qualité du produit final.
Il rédige le backlog du produit dans lequel sont définies les fonctionnalités à développer, les compétences à mobiliser et le budget. Pour finir, il organise le planning dont les tâches prioritaires sont réparties en sprint, c’est-à-dire en cycle de production.
3. Les développeurs. Une équipe pluridisciplinaire et auto-organisée. L’équipe de développeurs est composée d’experts différents et complémentaires (les développeurs (maîtrise des langages codés), les architectes, les UI et UX designers (les interfaces et l’ergonomie des pages d’un site), les testeurs). Ils développent le produit en tenant compte des besoins du client.
- Avec la méthode scrum, finie la livraison unique !
Pour concevoir un produit sur-mesure conforme aux besoins du client, le projet se déroule en plusieurs étapes dont la base est le sprint.
Un sprint est la pierre angulaire de la méthode scrum. Le projet est découpé en sprint, en cycle, pendant lequel sont travaillées certaines fonctionnalités. Ce processus se reproduit tout le long du projet. Ces itérations, durant une à quatre semaines, sont des espaces d’échanges et permettent au client de se rendre compte de l’avancée du projet, des difficultés rencontrées, de l’efficacité et de la pertinence des fonctionnalités choisies.
La fin d’un sprint signifie la validation de fonctionnalités et le début d’un nouveau cycle.
Voici les différentes étapes :
1. Le scrum master rencontre le client qui lui expose son besoin avec ses contraintes et ses exigences.
2. Le product owner élabore en concertation avec les équipes les users story et les fonctionnalités pour définir le nouveau produit (une application ou un site web). Le product owner rédige le product backlog, sorte de cahier des charges évolutif consultable par toute l’équipe. Celui-ci est affiné régulièrement au cours du développement du projet. On y définit les tâches, les compétences, le planning et le budget de l’ensemble des ressources mobilisées.
3. La planification des sprints. À partir des exigences du client et on définit les objectifs à atteindre sprint par sprint, en priorisant les tâches techniques. Celles-ci sont clairement exposées pour que chaque membre de l’équipe en ait connaissance et permettent une communication fluide pour la suite.
4. Le scrum quotidien (le daily scrum). Entre deux sprints, cette réunion permet aux membres de l’équipe d’exposer leurs avancées de la veille. Chaque tâche est replacée dans l’ensemble du projet et donne à chacun plus de sens à son travail. C’est aussi le moment d’exposer les difficultés rencontrées et de revoir éventuellement les objectifs et le planning.
5. La revue de sprint (sprint review). Cette revue organisée à la fin de chaque sprint est une étape importante parce qu’elle permet à l’équipe opérationnelle de présenter l’incrément réalisé et de tester les fonctionnalités des logiciels développés pour le produit et d’ajuster le backlog. À cette occasion, on analyse la pertinence et la faisabilité des réalisations, on propose des améliorations. Le cas échéant, elles sont adaptées et optimisées. Les tâches et les objectifs du sprint suivant y sont aussi abordés.
6. La rétrospective du sprint. Organisée seulement entre membres de l’équipe de développement, cette réunion permet d’échanger sur le déroulement du projet afin d’améliorer si besoin la suite du développement du projet, que ce soit au niveau relationnel ou technique.
La méthode agile est une méthode empirique. Elle est payante et satisfait tout le monde.
Les processus de production sont plus efficaces : les développeurs ne conçoivent que des solutions validées par le client et celui-ci obtient sans mauvaise surprise la livraison d’un produit à la hauteur de ses besoins et de ses attentes.
Les équipes de Mink appliquent les principes de la méthode scrum.
Contactez-nous si vous souhaitez être accompagné dans votre projet.
Merci de votre lecture 😎
Ecrit par
Louise Viallesoubranne
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